Autant les tensions musculaires peuvent générer des dysfonctionnements au niveau organique, autant un dysfonctionnement organique chronique engendrera des tensions musculaires et problèmes locomoteurs. Une bonne alimentation est le meilleur médicament et prévient bien des maux.
En captivité et il est difficile de combler les besoins avec le fourrage de base à moins de disposer de plusieurs centaines d’hectares. Les foins sont souvent contaminés en mycotoxines et moisissures que l’organisme doit éliminer, trop riches en sucres et fibres non digestibles, pauvres en protéines et acides aminés, altérant le microbiote. Le stress de la détention, même la meilleure soit-elle, de l’alimentation, de l’entrainement, le stress oxydatif lié aux polluants, tout cela met l’organisme à mal et doit être compensé par l’apport conséquent de nutriments adaptés. Nos races modernes à forte croissance osseuse et musculaire ont des besoins accrus par rapports aux chevaux originels. Le maintien de l’intégrité des muqueuses digestives ainsi que le maintien du pH du corps dans une zone optimale est la priorité pour assurer l’homéostasie.
Les maladies métaboliques ne doivent pas être acceptées comme des fatalités. Dans le contexte de l‘acidose, les inflammations et les maladies métaboliques sont qualifiées de chroniques, sous-jacentes, silencieuses, insidieuses, latentes. Le contexte de l‘élevage et de l‘alimentation des chevaux a fortement évolué ces dernières années. Les chevaux sont dans une impasse et les maladies qui en résultent sont regroupées sous le couvert de maladies de civilisation. De nombreux chevaux sont touchés par une acidose métabolique, accompagnée d‘une dysbactérie et d‘une anomalie métabolique.
Les antinutriments ou substances antinutritives sont des substances qui limitent l‘utilisation maximale des nutriments ingérés avec l‘alimentation.
Il est nécessaire de faire un tri judicieux des substances à rajouter dans la complémentation. Tout ce qui est naturel, n’est pas forcément sans effet secondaire indésirable. On constate parfois des erreurs d‘alimentation et des symptômes d‘intoxication chronique. Compenser les nutriments manquants dans le foin ou l‘herbe avec des légumineuses (sainfoin, luzerne, trèfle) ou des mélanges d‘herbes fonctionne certes sur le papier, mais nous conduit inévitablement à augmenter en même temps massivement les substances anti nutritionnelles et les anti nutriments et peut mener le métabolisme dans une impasse.
Les répercussions à court, moyen et long terme sont inestimables sur le système immunitaire, sur le système musculaire, organique ou hormonal. Bien des problèmes peuvent être ainsi évités, ou même rétablis, grâce à l’apport d’une complémentation de qualité. Des problèmes de santé qui ressemblent aux nôtres affectent aujourd’hui nos animaux domestiques en raison, bien souvent, d’une alimentation industrielle de piètre qualité produite à bas coûts. Ces aliments sont la source de troubles de la santé au lieu d’être la source de son maintien. La plupart des aliments destinés aux chevaux sont à l’origine destinés aux bovins : pierres à lécher, luzerne, betterave, soja…
Nombre d’aliments pour chevaux sont ultra-transformés, fabriqués à base de matières premières et additifs pas chers, et sans synergie nutritionnelle. Des sous-produits ou déchets d’industrie tels que la pulpe de betterave, le son de riz sont vendus en ventant des vertus thérapeutiques ou préventives. Il est difficile de faire son choix devant l’offre pléthorique d’aliments et compléments alimentaires. Nombreux semblent attractifs, mais combien sont en fait réellement bien formulés ou assimilables ? Quelle est la synergie entre les différents compléments administrés ? Que ce soit pour humains ou animaux, chacun vante ses produits.
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