La circulation sanguine, lymphatique doit être intacte pour garantir le fonctionnement de la structure.
Toutes les structures exercent une influence les unes sur les autres.
La détente des tensions de la tête en craniosacral est aussi importante que celle du reste du corps. De nombreuses tensions sont ignorées à cet endroit. Lorsque le cheval chute, tire au renard, doit ouvrir la bouche longtemps pour les soins dentaires, etc, des tensions se créent. C’est entre 6 et 8 ans que les os du crâne se solidifient définitivement. Des tensions qui subsistent dans la tête empêchent parfois de libérer durablement les tensions de l’arrière-main.
La thérapie craniosacrale (du latin cranium et sacrum, créée dans les années 1930 par William Garner Sutherland (1873-1954)) est une forme de traitement manuel qui fait appel aux mouvements rythmiques du liquide céphalorachidien (mouvement respiratoire primaire) dans lequel baignent le cerveau et la moelle épinière, notamment au niveau du crâne et du sacrum, ces mouvements servant de base à la manipulation thérapeutique. Les deux pôles, crâne et sacrum forment une unité (par l’intermédiaire des membranes internes), dans laquelle le liquide céphalorachidien pulse de manière rythmique. Ce rythme se transmet à tout le corps et influence le développement et les facultés de fonctionnement de l’être dans son ensemble.
Les chevaux viennent au monde avec différentes morphologies, tailles, couleurs et races. Quand il s’agit de décrire la conformation du cheval, nous entendons des qualificatifs comme : dos long, la croupe haute, jarrets de bœufs, jarrets droits, brassicourt, serré du devant, serré du derrière, panard, cagneux, sous lui du devant, sous lui du derrière, campé, encolure de cerf, etc
Tous ces qualificatifs ne reflètent pas la CONFORMATION (ce avec quoi le cheval est né) mais la POSTURE (la façon dont le cheval se tient) que le cheval a acquise par des phénomènes de compensation musculaires successifs.
La véritable conformation du cheval comprend uniquement :
La plupart du temps, il est possible d’aider le cheval à retrouver SA vraie conformation.
Comment faire en sorte que son cheval, qu’il soit de loisir ou de compétition, utilise au maximum son potentiel physique et mental ?
En utilisant différentes techniques de libérations des tensions musculaires, fasciales et articulaires, il est possible de redonner au cheval son potentiel musculaire, sa liberté de mouvement et éliminer ses postures de compensation.
Pour que le corps fonctionne, les muscles, les fascias, les organes, les fluides rachidiens et intercellulaires doivent être en mouvement. Une restriction sur l’un ou l’autre des éléments entraînera des compensations. Pour libérer le corps et autoriser une complète liberté de mouvement, il faut non seulement des muscles qui fonctionnent mais aussi qui soient correctement nourris par une alimentation saine et appropriée aux besoins du cheval. Des muscles sains et souples permettront également aux organes qu’ils entourent de fonctionner correctement. Ce sont les muscles qui font bouger les os, ce sont donc eux, qui doivent être entretenus et soignés pour obtenir un mouvement fluide. Une approche uniquement articulaire ne serait pas pérenne.
L’environnement, le stress, bruits, pollution, confinement, liens sociaux avec des congénères non choisis sont de multiples sources de stress et de traumatismes. Incapable de fuir du fait de leur captivité nos animaux peuvent se retrouver en déséquilibre sympathique/parasympathique et ce qui peut engendrer des baisses de performance. Le stress affaiblit les défenses immunitaires.
Soutenir le cheval par une bonne nutrition et en lui apportant un bien-être physique ostéomusculaire lui permet aussi de mieux tolérer le stress. Si le besoin s’en fait sentir, je peux aussi travailler sur les émotions enfouies, sur la base du Code des Émotions du Dr Bradley Nelson. Cette technique s’attache à identifier et libérer les émotions enfouies qui constituent un bagage émotionnel douloureux provenant d’événements passés. Parce que les émotions sont énergie, comme le reste du corps, elles peuvent exercer des influences négatives sur les tissus et générer des douleurs aiguës, voire contribuer au développement de maladies telles que le cancer.
HorseSpirit: votre guide vers le bien-être équin. Conseils, soins et prévention pour une harmonie parfaite entre vous et votre cheval.